Reporter criminel, James Ellroy : Gé-Nie sur toute la ligne

Résultat de recherche d'images pour "reporter criminel"🦊 Extrait « Mes amis, je dois davantage de larmes à ce disparu que vous ne m’en verrez verser »
🦊 Ah James Ellroy, un des meilleurs si ce n’est le meilleur ? Depuis toujours il dépeint un monde pessimiste et corrompu, sa noirceur américaine fait émerger la notion de rédemption. Son oeuvre est immense et ces deux enquêtes à Los Angeles et New York continuent d’éblouir. Le premier texte réinvente la mort de Sal Mineo, le premier acteur ayant fait son coming out, alors que le second s’intéresse à l’affaire Wylie-Hoffert où George Whitmore fut accusé à tort à cause de sa couleur de peau. Deux textes inédits écrits au avec la précision qu’on lui connait•••
🦊 James Ellroy devient monochrome dans ces deux textes, les couleurs n’existent plus, on ressent une atmosphère grisante dans une Amérique peu reluisante. On progresse à travers les enquêteurs à une minutie policière inimitable. L’auteur prend partie d’orienter son propos sur l’accusation des minorités et ses conséquences dans la résolution d’un crime. Sarcasme, ironie et grivèlerie sont au rendez-vous pour des envolées sans nulle autre. Je ne sais pas vous, mais j’adore les romans policiers aux coupure de presse, cela ne s’explique pas•••
🦊 Difficile d’y voir des héros, le style de James Ellroy les dénude pour mieux s’en servir. Pas de digression, on va directement à l’essentiel pour une claque encore plus percutante. Le scotch, les clopes, téléphone à cadran, on respire déjà l’odeur du livre, on s’invente un univers dans les années 70. Un livre de James Ellroy ca se lit de toute façon et puis cela ne se justifie pas, lire Ellroy ca ne se discute pas c’est comme les gouts et les couleurs. Il en arrive à une conclusion selon laquelle les préjugés sont tenaces et qu’aucune société n’arrive à les contrer•••


🦊 Editions Rivages, 3 Octobre 2018, 202 pages.
🦊 Merci @editionsrivages 😍 @alain_deroudilhe 🙏🏻☺️

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