Grands carnivores, Bertrand Belin : Animalement satirique !
🦊 « C'est l'heure de construire la fin utile d'un monde, l'opportunité d'en bâtir un meilleur, vierge et désentravé.»•••
🦊 Bertrand Belin que je découvre avec ce roman, m’apparait telle une claque littéraire. Sous la forme d’une fable romanesque, deux frères « ennemis » innommés mais opposés dans cet empire dont on ne sait rien. Si l’un est assez aisé dans sa vie de directeur, alors que le second artiste peintre, vit au jour le jour. Si le premier, petit notable, est un fervent admirateur de la discipline à son paroxysme, le second fêtard, se réjouit de l’installation d’un cirque en ville. C’est ici que le roman prend une ampleur et une profondeur qu’on ne voit que bien rarement. Les cages des animaux du cirque ont été ouvertes, ces derniers prennent possession de la ville•••
🦊 Inquiétant car tous sont introuvables, la peur prend le pas sur la raison dans la ville. Entre allégorie et parabole de notre société actuelle, ce roman peut paraitre loufoque et original, c’est une évidence. Les fauves guettent dans l’ombre, prêts à saisir la moindre opportunité, causant une angoisse collective si présente actuellement. Entre malaise et brouillard, Bertrand Belin dévoile les dessous d’une société sous forme de labyrinthe social. Chacun préfère rester dans cet individualisme qui tue l’humain depuis des années, la préservation de sa petite personne et de ses biens apparait comme ridicule •••
🦊 La plume de l’auteur est fine comme toujours chez les auteurs sélectionnés par les éditions P.O.L, la littérature c’est certes bien écrire mais c’est surtout un univers propre à chacun, quelle leçon d’environnement crée par Bertrand Belin ! On se sent enfermé dans un rythme lent mais simultanément rapide, quand e vous dis que ce roman est un ovni…L’absence de dialogue fait du bien car tout y pensé et réfléchi dans cette satire politique mais chacun pourra y voir les angoisses qui lui tiennent à coeur. C’est ainsi que Bertrand Belin arrive à nous faire voyager dans un imaginaire sans commune mesure•••
🦊 Editions P.O.L, 24 Janvier 2019, 171 pages•••
🦊 Merci @editions_pol et @bertrand_belin 😍🙏🏻☺️•••
🦊 Bertrand Belin que je découvre avec ce roman, m’apparait telle une claque littéraire. Sous la forme d’une fable romanesque, deux frères « ennemis » innommés mais opposés dans cet empire dont on ne sait rien. Si l’un est assez aisé dans sa vie de directeur, alors que le second artiste peintre, vit au jour le jour. Si le premier, petit notable, est un fervent admirateur de la discipline à son paroxysme, le second fêtard, se réjouit de l’installation d’un cirque en ville. C’est ici que le roman prend une ampleur et une profondeur qu’on ne voit que bien rarement. Les cages des animaux du cirque ont été ouvertes, ces derniers prennent possession de la ville•••
🦊 Inquiétant car tous sont introuvables, la peur prend le pas sur la raison dans la ville. Entre allégorie et parabole de notre société actuelle, ce roman peut paraitre loufoque et original, c’est une évidence. Les fauves guettent dans l’ombre, prêts à saisir la moindre opportunité, causant une angoisse collective si présente actuellement. Entre malaise et brouillard, Bertrand Belin dévoile les dessous d’une société sous forme de labyrinthe social. Chacun préfère rester dans cet individualisme qui tue l’humain depuis des années, la préservation de sa petite personne et de ses biens apparait comme ridicule •••
🦊 La plume de l’auteur est fine comme toujours chez les auteurs sélectionnés par les éditions P.O.L, la littérature c’est certes bien écrire mais c’est surtout un univers propre à chacun, quelle leçon d’environnement crée par Bertrand Belin ! On se sent enfermé dans un rythme lent mais simultanément rapide, quand e vous dis que ce roman est un ovni…L’absence de dialogue fait du bien car tout y pensé et réfléchi dans cette satire politique mais chacun pourra y voir les angoisses qui lui tiennent à coeur. C’est ainsi que Bertrand Belin arrive à nous faire voyager dans un imaginaire sans commune mesure•••
🦊 Editions P.O.L, 24 Janvier 2019, 171 pages•••
🦊 Merci @editions_pol et @bertrand_belin 😍🙏🏻☺️•••
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