Une conversation infinie, Philippe Sollers et Josyane Savigneau : intelligence double
🦊 « En fait, j’ai cette impression dès que je commence un livre, qu’il faut sauver quelque chose, un trésor.»•••
🦊 L’art de la conversation peut paraitre désuet, les individus ne se parlent plus, ne se regardent pas toujours dans les yeux, préférant les écrans si intrusifs. Vous allez me répondre « mais c’est l’hôpital qui se fout de la charité, je suis en train de lire ta chronique que tu viens d’écrire sur ton téléphone au lieu d’aller décliner un poème à une gente dame ». Digression, loin de moi tu me fais perdre la tête. Revenons-en à Philippe Sollers qui répond aux interrogations ou pensées de Josyane Savigneau qui a dirigé Le monde des livres pendant des années faisant de ce petit ouvrage rafraîchissant une très belle découverte•••
🦊 Philippe Sollers qui a fait des femmes et de l’amour son étendard littéraire, se dévoile entre différents thèmes que sont la mort, la jalousie, la religion mais aussi la création littéraire. Malgré le style de l’ouvrage qui n’est donc pas un roman, il se dégage un charme fou qui évidemment tient à la réflexion et plume de Sollers. Sept chapitres avec un thème différent qui fait réfléchir sur certaines valeurs. Évidemment on n’est pas obligé d’adhérer à toutes les thèses de Sollers notamment l’athéisme sexuel qu’il défend corps et âme. En citant et en donnant sa bénédiction au « Amo ergo sum » considérant que l’amour ne peut être que gratuit, faisant fi de la notion de jalousie•••
🦊 Philippe Sollers qui combat l’incinération et le dogme de l’absence de vieillissement lui paraisse ridicules. Avec ce petit côté rebelle, fervent défenseur de toutes les libertés, Sollers rebondit parfaitement aux relances de Josyane Savigneau, le duo amical marche parfaitement. Le mensonge en devient un ennemi et un cheval de bataille qui force l’admiration. Certaines envolées sont à noter, je déteste surligner un livre mais le surlignage cérébral fut extrêmement dense•••
🦊 Editions Bayard, 23 Janvier 2019, 150 pages•••
🦊 Merci @bayard_editions et @anneetarnaud 😍🙏🏻•••
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🦊 Philippe Sollers qui a fait des femmes et de l’amour son étendard littéraire, se dévoile entre différents thèmes que sont la mort, la jalousie, la religion mais aussi la création littéraire. Malgré le style de l’ouvrage qui n’est donc pas un roman, il se dégage un charme fou qui évidemment tient à la réflexion et plume de Sollers. Sept chapitres avec un thème différent qui fait réfléchir sur certaines valeurs. Évidemment on n’est pas obligé d’adhérer à toutes les thèses de Sollers notamment l’athéisme sexuel qu’il défend corps et âme. En citant et en donnant sa bénédiction au « Amo ergo sum » considérant que l’amour ne peut être que gratuit, faisant fi de la notion de jalousie•••
🦊 Philippe Sollers qui combat l’incinération et le dogme de l’absence de vieillissement lui paraisse ridicules. Avec ce petit côté rebelle, fervent défenseur de toutes les libertés, Sollers rebondit parfaitement aux relances de Josyane Savigneau, le duo amical marche parfaitement. Le mensonge en devient un ennemi et un cheval de bataille qui force l’admiration. Certaines envolées sont à noter, je déteste surligner un livre mais le surlignage cérébral fut extrêmement dense•••
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