A happy woman, Fanny Chiarello : rencontre artistique

•UNE RENCONTRE INÉDITE•
🦊 Fanny Chiarello, fin 2017 s’envole pour New-York et rencontre Meredith Monk. Artiste mêlant différents genres tels que la danse, le théâtre et la musique, elle est considérés comme une des plus originales des États-Unis. Je ne connaissais pas cette artiste et c’est cette inculture qui fait de ce roman une véritable découverte tant sur le fond que la forme. Évidemment, je me suis renseigné dès la fin du livre sur cette artiste assez incroyable et connue mondialement pour sa profondeur spirituelle. J’ai préféré ne pas me renseigner pendant la lecture et je vous conseille d’en faire autant. Cette rencontre entre l’auteure est l’artiste est une franche réussite. Deux femmes, deux esprits, deux artistes dans un rendez-vous efficace et sobre tant dans sa construction que dans son émotion•••
🦊 Le quotidien d’une artiste au travers du journal de Fanny et de photographies qui parsèment le livre pour en donner un joli relief. Fanny Chiarello est une sacré auteure, sa plume sensible ne se retrouve pas partout. Arriver à rendre attrayant un livre écrit exclusivement sur une rencontre, est une prouesse que tout auteur doit redouter. Meredith a 76 ans aujourd’hui et de nombreux problèmes physiques, entravant sa création artistique où le corps est au cœur de son art, Fanny Chiarello retranscrit cela avec brio. Alors qu’elle pensait rencontrer une artiste, elle se retrouve confrontée à une amie avec qui elle partage un mois de son quotidien•••

❓Connaissez-vous l’écriture de Fanny Chiarello et Meredith Monk ?•••

🦊 Éditions de l’Olivier, Avril 2019•••

🦊 Merci aux éditions de l’Olivier 🙏🏻
@meredithmonk 😍

🦊 Extraits : « Soixante-quinze adolescents attendent vautrés à même le sol, dans un silence remarquable, qu’il se passe quelque chose; quand cela finit par se produire, sporadiquement, l’action semble un miracle- un miracle entrecoupé d’incessantes interruptions, ajustements de lumières, requêtes répétées de Meredith pour que son micro soit coupé pendant les chœurs ou, à tout le moins, que le son en soit radicalement baissé »
« Mais qui sait si la lecture de mon texte ne va pas, au fil du temps, dénaturer ses propres images du passé ? »•••