Le garçon sorcière, Ronin Island, Misfit City, éditions Kinaye



 
L’image contient peut-être : 2 personnes•LA JEUNESSE AU POUVOIR•
 

🦊 Trois ouvrages aujourd’hui chez les éditions Kinaye, cette maison qui adapte des comics américains au lecteur français. Depuis ses débuts, le style, la couverture graphique, les thèmes abordés, les histoires adaptables à tout âge, pour vos enfants mais également pour vous. Se replonger dans des choses enfantines mais non puériles. Des thèmes simples mais essentiels••• 

🦊 On attaque avec Ronin Island, contre médiéval fantastique, aux dessins assez somptueux. Une scénographie très limpide, une histoire comme on en voit parfois dans l’univers japonais. Sans tomber dans le manga, le scénario apporte de belles valeurs humaines, un album adolescent qui leur permet de mieux appréhender le sens de l’honneur et de la famille. Une population décimée vit recluse sur un île lorsqu’un groupe armé leur demande de venir combattre un ennemi puissant. Une cause commune difficile à entendre pour certains mais qui s’avère nécessaire. Un personnage féminin qui s’apparente à Mulan dans un Japon très masculinisé, qui devra faire ses preuves pour devenir samouraï. Un conte qui retranscrit la condition sociale entre individus, dans cette obsession de codes qu’on ne peut plus transgresser. Un album riche au coup de crayon très humain, une très belle découverte !•••

🦊 Misfit City quant à lui est un album que j’ai apprécié particulièrement pour ses différents horizons. Entre thriller, chasse au trésor et bien évidemment la référence aux Goonies dont je ne me lasse pas. Connon Cove et sa crique permettent un univers rocailleux, aux horaires de marée déprimante. Le seul attrait de cette contrée demeure le film tourné il y a trente ans où un modeste musée y est ancré. Le vieux Capitaine Denby lègue un coffre en bois audit musée, ce qui fera démarrer une intrigue dont je ne me suis pas lassé. Une bande de jeunes éclectique, de la fougue, un casting féminin, entre intimité et indices parsemés, le second tome sera forcément une belle apothéose car l’art du suspens est clairement établi. Une sorte de réécriture, sous forme d’hommage aux Goonies, remise au gout du jour et ses codes perpétuels•••J’ai adoré le dessin, les couleurs chaudes et sans édulcorant m’ont clairement plu•••

🦊 L’homme sorcière, qui s’adresse à un public encore plus jeune, comporte des dessins assez simples, allant à l’essentiel. L’important est ailleurs avec des thèmes bien peu présents sur la scène dessinée comme la différence de genre, l’attirance d’un univers à l’autre. Un jeune garçon aimerait devenir une sorcière, alors que les hommes en principe utilisant la métamorphose. Avec ce côte fantastique, les idées passent admirablement, un adulte y verra le passage à l’adolescence avec la puberté symbolisé par l’allégorie animale, les enfants y verront beaucoup de messages de tolérance et d’acceptation. Une famille maladroite, une notion de pêché où l’interdit demeure coupable, un très bel album pour faire découvrir des valeurs humaines aux plus jeunes. L’histoire est fine, fluide, et permet avec 210 pages d’avoir une véritable histoire construite•••


🦊 Éditions Kinaye, janvier 2019•••
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