Copenhague
Embarquez pour une enquête aussi pétillante que surprenante au cœur de Copenhague, cette fois-ci sous la plume complice d’Anne-Caroline Pandolfo et du Danois Terkel Risbjerg. Après nous avoir régalés avec Sousbrouillard et Le Don de Rachel, voici un duo qui marie habilement romance et polar dans une capitale scandinave en pleine effervescence.
Nana Miller, exaspérée par son quotidien parisien, part en solo se ressourcer au Danemark, sans un mot à sa fille. Mais à sa descente d’avion, elle découvre une ville paralysée par la macabre trouvaille : le corps d’une sirène, icône nationale et symbole vivant du folklore d’Andersen. L’aéroport cloué au sol, les autorités dépassées, c’est aux côtés de l’attachant Thyge Thygesen — bibliothécaire lunaire au sens de l’observation hors pair — que Nana se lance dans une enquête rocambolesque.
Sous un vernis féerique où statues de bronze et eaux glacées se répondent, Pandolfo tisse un scénario savoureux : répliques piquantes, quiproquos sentimentaux et fausses pistes à foison. Le trait élégant et tout en finesse de Risbjerg souligne à merveille cette atmosphère de conte revisité : ses aquarelles urbaines captent la douceur des ruelles, mais aussi l’étrange silence des quais désertés.
Au-delà de l’intrigue policière, c’est la complicité naissante entre nos deux héros qui charme : Nana, éprise d’indépendance, et Thyge, rêveur invétéré, forment un tandem délicieusement décalé. Rires, émotions et quelques notes de mélancolie se succèdent dans un équilibre parfait. On en redemande : vivement la prochaine enquête de ce duo inoubliable !
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